Extraits - Shafic-Abboud
Extraits - Shafic-Abboud
Aujourd'hui, Shafic Abboud, peintre libanais né en 1926, installé à Paris depuis 1947, compte parmi les très rares artistes arabes ayant acquis une notoriété internationale. Depuis sa participation en 1959 à la Première Biennale de Paris, sa production s'est intégrée dans des contextes illustratifs de la continuité et la modernisation de l'école de Paris.
Monder Ben Milad 1987
Ta Peinture (A Shafic)
D'abord il te faut sortir l'image
Ensuite tu joues avec l'image
Ensuite tu joues avec les termes de l'image
Ensuite tu joues avec la configuration de l'image
Puis tu joues avec les couleurs de l'image
Puis tu joues avec la structuration
Tu sors de l'anecdotique
Tu ennoblis et ça resonne
ça illumine
Et c'est la musique en continu
Un seul son le son de l'image
Il est beau il est profond et il habite la mémoire
D'éclipses en retours il demeure là.
Shafic apprecia le rythme du petit poème que je lui lu au téléphone le jour de sa composition - Farid Andraos
Beyrouth 19/03/2000
- Abboud est le meilleur peintre libanais contemporain et sans doute même le meilleur peintre libanais qui soit arrivé à une parfaite expression dans la technique de la peinture à l'huile occidentale.
Abboud est un peintre que l'on pourrait qualifier de "naturaliste abstrait" en raison du souffle
tourmenté de ses compositions aux beaux coloris rouges et jaunes, tres chauds, comme une campagne luxuriante écrasée de soleil.
Michel Ragon
Revue Cimaise, 1961
Un cèdre du Liban est tombé
Adieu, Shafic !
Tu pars, mais tu nous laisses le sourire qui illuminait ton beau visage.
Tu pars, mais ton ouvre demeure, éclats de lumière et de vie.
Au nom de tes amis et des centaines d'amateurs à travers le Monde,
nous te disons Merci.
Au nom de tes amis et des centaines d'amateurs à travers le Monde,
nous présentons nos condoléances aux êtres que tu as le plus aimés :
elles ont réjoui ta vie et apaisé ton départ.
Adieu, Shafic !
Tu as aimé Paris et ce Parc Montsouris
et Paris te l'a rendu et te le rendras bien plus encore.
Tu as aimé ton village, le Liban de ton enfance et de ta jeunesse,
et le Liban t'a aimé et t'aimera bien plus encore.
Adieu, Shafic!
Un cèdre du Liban est tombé.
Arzaton min Jabali Loubnâna saqatat.
Wadâ'an ! Wadâ'an !
Galerie Claude Lemand, Paris
Prononcé au Parc Montsouris