Sculptor of the Ecole de Paris
Léon Mouradoff was born in Tiflis in 1893. He was of Armenian birth, and his early years were divided between Georgia and Constantinople. Belonging as he did to a family where everybody was an artist to some degree, he soon felt himself drawn towards beauty. He came in 1926 to France, where he experienced the difficult beginnings common to every emigrant who has to adapt to another climate and to other customs. He studied under Thénissen and then under Bourdelle and Despiau, of whom he was one of the favorite pupils. The former taught him the construction of volumes and of movement, and the other penetration into his models and their plastic interpretation, the two poles of his works.
Once he had become French and been adopted by the Paris School, Mouradoff divided his time between busts of personalities of Parisian high society, feminine nudes of voluptuous grace and the bringing to perfection of works long considered, such as the bronze bust titled Jeune Fille, now in the Musée d’art moderne de la Ville de Paris (Paris Museum of Modern Art).
But the East never entirely loses its hold on an artist, especially when he draws from it the force of his background. In 1948 Mouradoff spent nearly a year on the banks of the Nile and there executed the monumental bust of His Majesty King Fouad II. In March of 1952 he held a successful show in Cairo at the Palace of the Friends of the Arts. In December of that year he gave a presentation in Beirut.
The beauty of the scenery of Lebanon and the charm of its inhabitants won over both the heart and the man. Mouradoff settled in Beirut, where he took up painting, as he found in this art new for him another medium for expressing the human body and face. Today it is as an accomplished sculptor and a debutant painter that he is presenting his works to the Lebanese public.
In French: Sculpteur de l'école de Paris
Léon Mouradoff est né en 1893 à Tiflis. D'origine Arménienne ses premières années, il les a partagées entre Géorgie et Constantinople. Appartenant à une famille où tout le monde était plus ou moins artiste, il s'est senti très tôt attiré par la beauté. Il vint en France en 1926, il y connut les débuts difficiles de l'émigré qui doit s'acclimater à d'autres cieux et à d'autres mœurs. Il étudia sous la direction de Thénissen puis de Bourdelle et de Despiau dont il fut un des élèves favoris. L'un lui apprenait la construction des volumes et le mouvement, l'autre la pénétration psychologique de ses modèles et sa traduction plastique: les deux pôles de son œuvre.
Devenu Français, adopté par l'Ecole de Paris, Mouradoff devait partager son temps entre les bustes de personnalités du Tout-Paris, des nus féminins d'une grâce voluptueuse et le mûrissement d'œuvres longuement choyées, tel le buste en bronze intitulé "Jeune fille" qui est au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.
Mais l'Orient ne perd jamais ses droits sur un artiste surtout lorsqu'il en tire la force de ses origines. En 1948 Mouradoff séjournait prés d'un an sur les bords du Nil, et exécutait le buste monumental de Sa Majesté le Roi Fouad 1er. En Mars 1952 il exposait avec grand succès au Caire, au Palais de la Société des Amis des Arts. Et en décembre de la même année cette exposition était présentée à Beyrouth.
Les beautés du paysage libanais. Le charme des habitants ont su conquérir le sculpteur et l'homme. Mouradoff s'est installé à Beyrouth. C'est là qu'il a commencé à peindre trouvant dans cet art nouveau pour lui un autre moyen d'exprimer le corps et le visage humain. Et c'est aujourd'hui à la fois un sculpteur chevronné et un peintre débutant qui présente ses œuvres au public beyrouthine.