Born in Düsseldorf in 1932, Lotti Adaimi studied music and painting in Germany before settling permanently in Lebanon in 1963. She has held a number of solo exhibitions in Beirut, Europe - particularly in Germany, and in North Africa. She has participated in numerous group exhibitions and taken part in the International Contemporary Art Fairs of Basle and Düsseldorf.
Her work is a link between the West which saw her birth and growth and the East which has raised her to the rank of one of our greatest artists, able to combine the rigor of the West with the exoticism and sensitivity of the East.
Her paintings are treated like mosaics, and with the same meticulousness; small polychromatic squares in harmonious tones are bracketed together in a way that recalls the ornamental designs of Arab architecture. This purely abstract and repetitive geometry is broken up from time to time by a sort of imprint derived from the enduring mythologies of Antiquity. Indeed, Lotti Adaimi celebrates the legends of Gilgamesh and Ischtar or Ariadne and The Minotaur, paying tribute to the rites of the ancient Orient, or inserting a fragment of Arabic calligraphy in her canvas.
It is thus that Lotti Adaimi creates her own language, a kind of hieroglyphic rich in signs and symbols; and by this geometric fragmentation, her pictures become the microcosm of the world, this world itself being a corporal synthesis of minute elements.
Lamia Chahine
Née à Düsseldorf en 1932, Lotti Adaïmi poursuit des études de peinture et de musique en Allemagne avant de s'installer définitivement au Liban en 1963. Elle organise diverses expositions personnelles à Beyrouth, en Europe - spécialement en Allemagne - et en Afrique du Nord. Elle prend part à de nombreuses manifestations de groupe et participe aux foires internationales d'Art Contemporain à Bâle et Düsseldorf.
Son œuvre est un trait d'union entre l'Occident qui l'a vue naître et grandir et l'Orient qui l'a élevée au rang de nos plus grands artistes, alliant à la rigueur du premier l'exotisme et la sensibilité du second.
Ses tableaux sont traités à la manière des mosaïques avec la même minutie: de petits carrés polychromes aux tons harmonieux sont accolés les uns aux autres rappelant les motifs ornementaux de l'architecture arabe. Cette géométrie purement abstraite et répétitive est rompue de temps en temps par une sorte d'empreinte provenant des mythologies immuables de l'Antiquité. En effet, elle commémore les légendes de Guilgamesh et Ishtar ou Ariane et le Minotaure, elle rend hommage aux rites de l'Orient ancien ou insère sur sa toile un fragment de calligraphie arabe.
C'est ainsi que Lotti Adaimi crée son propre langage, une sorte d'hiéroglyphes, riche en signes et en symboles. Par cette fragmentation géométrique son tableau devient le microcosme du monde, ce monde étant lui-même une synthèse corporelle de très petits éléments.
Lamia Chahine