The Artist passed away on 8 February 2023
Née en 1931 à Deir al-Qamar, Laure Ghorayeb a travaillé dans le journalisme d'art de 1962 à 1979 (et récemment dans les années 2000). Passionnée de littérature, elle a laissé une œuvre poétique en langue française et des ouvrages de proses, en arabe. En 1967, elle a obtenu un prix à Paris.
Laure Ghorayeb vit son art de toutes les fibres de son être, tantôt avec la couleur, le trait, la touche de son pinceau; d'autres fois par la totale sincérité de son verbe.
Ses miniatures sont autant de contes dont les formes aussi bien que les mots nous enchantent: c'est Don Quichotte, c'est le cavalier, c'est le pauvre indien, c'est la lampe d'Aladin, ce sont des reines et des princes, tout un monde d'amantes et d'amoureux, de fleurs, d'oiseaux, de soleils couchants, de houris et d'enfants, de génies bienfaisants.
Elle a une façon très personnelle de s'exprimer quand elle dessine: une sorte de murmure, qui lui permet d'entamer, et de poursuivre, avec autrui une manière de dialogue. Son œuvre se rapproche plus de la miniature que de l'arabesque; elle ne fait point appel aux ressources calligraphiques de l'arabe ou des autres langues sémitiques; son œuvre est un cri de lumière qui irradie au travers de ses contes débordant de la fraîcheur limpide de l'enfance.
Youssef Saqr
Born in Deir al-Kamar in 1931, Laure Ghorayeb worked as an art journalist from 1962 to 1979 (and recently in the year 2000). Strongly drawn to literature, she has published poetry in French and prose in Arabic. In 1967, she won an award at the Biennale of Paris.
Laure Ghorayeb lives her art in every fiber of her being, as much in her color as in the lines and the touch of her brush, as she did before in the total sincerity of her writings.
Her miniatures are so many stories where the forms as well as the words enchant us. There is Don Quixote, there is the knight on horseback, the poor Indian, Aladdin's lamp, queens and princes and a whole world of lovers and their ladies, birds and flowers and setting suns, innocent children, good fairies, and lovely nymphs.
She has a very personal way of expressing herself in her drawing - a sort of murmur that allows her to set up and maintain a kind of dialogue with her public. Her work is closer to the miniature than the arabesque, and she calls on none of the calligraphic resources of Arabic or other Semitic tongues. Her work is a cry of light radiating throughout her tales and overflowing with the limpid freshness of childhood.
Yussef Saqr
Compagnie Marocaine des Oeuvres et Objets d'Art (C.M.O.O.A.)
Compagnie Marocaine des Oeuvres et Objets d'Art (C.M.O.O.A.)